Instantanés 30 à 35
Les instantanés, ce sont de petits écrits écrits le soir. La dernière chose que je fais avant de me coucher, après la journée. Ça fait quelques lignes, ça prend quelques minutes. Ce sont des petites histoires, des poésies, des pensées, des phrases seules. Les instantanés, ils sont écrits à la suite de mon journal intime abandonné. Ce n'est sûrement pas pour rien.
Dimanche 29 octobre - 1h22
Dimanche 29 octobre - 1h34
Le samedi après-midi prendre des sous-terrains
Station balnéaire où y a pas la mer
Marquer son passage
Quand y a plus de repères
Les baskets sur le parvis ne vont jamais très loin
De Harlem à Paris s'engouffrer dans un train
Voir un peu de bleu
Châtelet
La fin du voyage
La fin du voyage
Et des poètes de service à la gâchette
Pour mettre le feu aux dernières cigarettes
Au bout d'un vers français brillant comme une larme
Lundi 20 octobre - 0h04
Des briques, des pierres, des luisantes, des qu'il faut regarder souvent pour le plaisir, des qu'il faut restaurer parfois afin d'y vivre, rues sombres et étroites pas toujours accueillantes
Des briques, rouges comme la terre, des qui fondent des villes, qui leur donnent une âme, des gens qui passent par là, un homme, une femme, vivent dans des rues étroites entretiennent le mystère
Des briques, qu'on voit tous les jours, quand on traverse la ville, à pied ou en voiture, sur lesquelles sont parfois présentes des écritures, et qui mettent la poésie en haut des tours
Des briques, des briques, des briques, des belles des moches des courtes des grosses et des briquettes, qui changent de teinte à la lueur d'une allumette, et qui donnent à la ville
L'allure d'une fabrique
Des briques
Des briques
Des briques
Lundi 20 octobre - 22h38
Une petite maison, rien que pour deux. Vue sur la campagne. Nous deux au milieu des champs, dans les foins. Se rouler dans l'herbe. Aller se balader le soir après manger, et manger des mûres le long du chemin. Rentrer avec la nuit. T'asseoir sur le canapé, m'allonger sur tes genoux. T'aimer, dans notre petite maison. Tout juste pour nous deux.
Mercredi 22 octobre - 0h04
Homonymes
Il était une fois,
Lors d'un repas de maires,
Un gros pâté de foie,
Mais il était amer.
L'un dit : "Eh bien ma foi,,
Comme aurait fait ma mère,
Je crache dedans trois fois
Et le lance à la mer !"
Vendredi 24 octobre - 0h29
Beau garçon en jogging violet.
Me fait rêver de lui.
Hante mes nuits et mes journées.
Depuis que je le connais je ne vois plus que lui.
Il me suit dans mes pensées.
J'aimerais l'embrasser juste lui.
Il m'a séduit, me fait fantasmer.
Qu'est-ce que je voudrais être avec lui.
Précisions utiles
En fait, pour le premier, j'ai noté l'heure, et j'ai fait quelque chose d'autre... d'où une deuxième heure pour quand j'ai vraiment commencé.
Peu d'inspiration en ce moment, alors j'ai beaucoup repris des chansons. Des morceaux de texte de Châtelet les Halles de Florent Pagny, et Des Armes de Noir Désir. Des Armes, à partir de quoi j'ai fait Des Briques. La chanson The man I love m'a bien inspiré pour l'histoire de la petite maison pour deux. Les homonymes, ça part un peu d'un défi. C'est pas terrible je trouve. Le beau garçon en jogging violet, je n'ai rien inventé.